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Secteur urbain programmé, dit Bourg-l´Evêque (Rennes)

Description

Analyse *Secteur urbain de forme irrégulière structuré par la rue de Brest. Il regroupe des immeubles d'habitation et un centre commercial organisé autour d'une place piétonne. A l'est, sur le boulevard Delattre-de-Tassigny, la différence de niveau avec la voie est importante. L'accès aux immeubles s'effectue par une terrasse depuis la rue de Brest au sud ou depuis une rue secondaire au nord. L'ensemble est divisé en deux zones par un immeuble-corps de passage qui enjambe la rue de Brest, au niveau de la rivière de l'Ille, le long de laquelle a été aménagée une promenade. Au sud de cet immeuble deux entités distinctes sont séparées par la rue de Brest, l'une mixte regroupe des immeubles d'habitation et des commerces, l'autre uniquement des immeubles dotés d'un petit square ; une tour à deux noyaux en occupe le centre. Au nord, l'entité est "filante" et ponctuée par le carrefour avec la rue Vanneau et le boulevard de Verdun, au-delà duquel s'amorce une forte pente.
Historique *Selon l'ouvrage d'Henri Fréville, l'opération de rénovation de l'îlot de la rue de Brest s'étend d'abord sur une surface de 4250 m2, où vivaient 253 habitants répartis en 92 familles. L'aire opérationelle est étendue pour atteindre 19 ha, en 1964, soient 794 logements et 119 commerces. Le programme prévoit la construction de 2519 logements, dont 381 H. L. M. et I. L. M. et 2058 logements aidés ; un centre commercial comprenant 30 commerces, un supermarché, un parc de stationnement de 150 places, un centre artisanal, 3000 m2 de bureaux, un groupe scolaire et son gymnase, un foyer pour personnes agées et un foyer logement, enfin un jardin public de 10682 m2 et un square de 5000 m2. Dès 1953, la municipalité avait annoncé "qu'elle ferait disparaître ce chancre abominable de toute une partie de la rue de Brest qui déshonorait la ville de Rennes". Décidée en novembre 1958, l'opération débute en juin 1959. Elle se caractérise par une réduction des emprises privées (de 17 à 13 hectares) et une augmentation des emprises publiques (de 3 à 7 hectares).


Note**Données issues du portail patrimoine.bzh édité par le Service régional de l'Inventaire


Informations

FondsJoseph des Bouillons
Sujet(s)secteur urbain
Identifiant4J_35238_13_0052


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