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Quai du Mûrier, Dahouët (Pléneuf-Val-André)

Description

Analyse *Les quais du Mûrier ont été constitués dans un premier temps comme des murs de soutènement en pierres sèches par les premiers riverains (datation inconnue), avant d'être reconstruits sur une longueur de 68 mètres par les Ponts et Chaussées pour aménager le port de Dahouët. L'accostage se faisait à la pointe nord du quai.
Historique *Au lieu-dit le Mûrier qui se disait autrefois le Mourriez ou le Mourrier, fut élevé dans le 1er quart du 19e siècle un quai long de 68 mètres avec une petite cale à chaque extrémité et deux bornes servant à l'amarrage des bateaux pour le débarquement des poissons et des huîtres de la baie. Les petits caboteurs utilisaient aussi ce quai pour approvisionner le four à chaux (encore visible aujourd'hui dans une propriété privée). Entre 1821 et 1823 des terrains furent acquis par l'Etat pour construire les quais, dont le quai du Mourrier, construit en partie sur le terrain du sieur Fraiche en 1822, qui reçut des indemnités pour son mur de clôture, une partie de la falaise, les rochers... D'après une loi de 1807, les quais rendus inutiles à la navigation devaient être entretenus par les riverains qui, à force de protestation, eurent gain de cause, pour que ce transfert de charge soit transféré à la commune, au département et à l'Etat. Ces anciens quais de la rive gauche du port ont eu moins à souffrir de la houle du large et des vents dominants, protégés par la Pointe des Eaux. Cependant, en 1925, une brèche de 5 mètres de long sur 4 mètres de hauteur dut être colmatée ; en 1928, les cales furent très abîmées et en 1935 10 mètres de murs s'effondrèrent et une borne d'amarrage disparut. Il ne subsiste aujourd'hui de ces premiers aménagements complétés par des murs de soutènement construits par les riverains, qu'une partie des quais et des murs, ainsi qu'un modeste escalier en pierres, pour accéder à la grève et les bornes d'amarrage. Les aménagements récents du port de plaisance des salines (le bassin et l'urbanisation de ses abords) et la réalisation d'une grande cale de carénage ont considérablement modifié la physionomie de cette partie du port. Cependant, les anciennes maisons d'armateur du 18e siècle (maison Le Péchon) bordent toujours les quais du Mûrier derrière les bâtiments de l'entreprise de mareyage, qui a pris la place de l'ancien chantier naval Tocqué.


Note**Données issues du portail patrimoine.bzh édité par le Service régional de l'Inventaire


Informations

FondsJoseph des Bouillons
ThématiqueLITTORAL
Sujet(s)quai, port, bateau, marée, habitation
Identifiant4J_22186_01_0006
Matériaux des murspierre


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