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Village de Saint-Caradec

Description

Analyse *Le village de Saint-Caradec présente une configuration originale assez complexe disproportionnée par rapport à ses dimensions : il se caractérise par la présence de quatre places, trois d'entre elles sont contigües à proximité de l'église : il s'agit de la place du Martray, de la place de l'Eglise et de la place du Calvaire ; ces trois places en forme de U entourent non pas l'église qui a une position décentrée, mais un alignement de maisons dont une au moins est ancienne et remonte au 18e siècle. La quatrième place, la place de Champ de Foire, est située à l'ouest du centre, non loin de la mairie actuelle qui est moderne. Ces deux pôles constituant le village sont actuellement toujours actifs, le premier avec l'église, la poste, un restaurant et un bar, le second avec quelques commerces et la mairie. Des commerces traditionnels et d'alimentation situés dans le premier pôle place du Calvaire ont fermé au cours de la fin du 20e siècle. Au sud de l'église et en contrebas, s'étend un vaste espace libre aménagé en espace vert. Deux axes de dévelopement complètent cette disposition du bourg : le premier est constitué par la route nationale, le second par la rue de la Gare qui était à vocation artisanale et commerciale. Le déclassement de la voie ferrée a mis un terme à ces activités. Un contournement du centre-bourg par une route à quatre voies est prévu à court terme.
Historique *La paroisse de Saint-Caradec est mentionnée depuis 1283 et relevait alors comme celle d'Hémonstoir, de l'évêché de Cornouaille. Le village de Saint-Caradec s'est développé au cours du 18e siècle à l'époque de grande prospérité engendrée par l'activité du tissage de la toile. Les vestiges antérieurs à cette période sont minces et consistent en une maison remaniée, sans doute 17e siècle, située rue du 3 Août 1944, et quelques éléments 16e siècle dans le choeur de l'église. Aussi bien l'église que les maisons qui composent le centre du village datent de cette période faste pour la commune. L'effondrement de l'activité toilière au début du 19e siècle provoque un arrêt des constructions : il faut attendre la fin du 19e siècle pour constater un nouveau départ lié peut-être au développement des communications. En effet, c'est dans la direction de la route nationale que s'établissent désormais les constructions nouvelles, introduisant éventuellement un style nouveau perceptible dans la maison de la rue des Sabotiers. A la même époque, vers 1900, s'ouvre la voie ferrée et dans le quartier de la gare construite à ce moment s'établissent des maisons à vocation annexe artisanale ou commerciale. Quelques maisons s'élèvent aussi rue du Moulin vers la commune de Trévé. Des écoles sont bâties : l'école Saint-Thérèse construite au début du 20e siècle et remaniée ultérieurement, est toujours en activité. Les écoles publiques ont été reconstruites plus tard au 20e siècle. Le déménagement du cimétière date de 1867. La voie ferrée sera déclassée en 1967 ; une halte isolée non loin du village et la gare reconditionnée en demeure témoignent de cette période de modernité. La voie ferrée elle-même est actuellement une voie touristique pour la randonnée. A l'ouest de l'église, à l'emplacement actuel de la maison paroissiale, le plan cadastral de 1828 figure l'ancien presbytère, parcelle 486 de la section C2.


Note**Données issues du portail patrimoine.bzh édité par le Service régional de l'Inventaire


Informations

FondsJoseph des Bouillons
ThématiqueVILLES ET VILLAGES ; CAMPAGNE ET FORÊT
Sujet(s)village, ville, voirie, plan
Identifiant4J_22279_01_0003
Matériauxardoise
Matériaux des mursschiste, granite


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