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Usine de petite métallurgie (usine de briquets) Flaminaire Marcel Quercia, actuellement Bic, rue de la Chataigneraie (Redon)

Description

Analyse *Site enclos, entièrement remanié, composé de nombreux corps de bâtiment, ateliers de fabrication, magasins et entrepôts industriels, construits en béton armé et en parpaings de béton recouverts d'enduit et d'essentage de tôle. Ils sont couverts de toits à longs pans et de sheds en ardoises, en matériau synthétique et métal, certains percés de quelques verrières. En 1971, le site s'étend sur une superficie totale de 44 000 m2 dont 10 000 m2 couverts.
Historique *Usine de petite métallurgie créée en 1946 par Marcel Quercia. Ce dernier, inventeur du premier briquet à gaz créé au monde, édifie un ensemble industriel spécialement conçu pour la fabrication en série du briquet Flaminaire. La diffusion rapide du Flaminaire sur le marché français et étranger est due à l'utilisation de machines ultra-modernes, au travail d'une main d'oeuvre spécialisée et aux recherches très poussées du Bureau des Méthodes. En 1969, la production est de deux millions d'articles avec un chiffre d'affaires de 30 à 35 000 000 de f. A cette date, la capacité de production est en très grande expansion. En 1971, la société anonyme Flaminaire Marcel Quercia, au capital de 6 000 000 de f, est spécialisée dans la fabrication et la vente de briquets et de réservoirs à gaz. Son siège social se situe au 176 rue Saint-Martin, à Paris. Les débouchés concernent pour moitié le marché français et pour moitié le marché extérieur : les établissements exportent dans le monde entier sauf en Europe centrale. En 1971, la production nécessite une consommation annuelle de 45 t de laiton, de 65 000 m3 d'eau, de 1 320 000 kW d'électricité et une consommation mensuelle de 200 t de butane, ainsi qu'une capacité d'air comprimé de 150 m3 par heure. Les établissements Flaminaire Quercia sont ensuite remplacés par le groupe Bic, toujours en activité. En 1971, le matériel de production se compose de presses à découper et à emboutir, de tourets à polir, de machines à diamanter, de machines à guillocher, de trains de galvanoplastie propres au nickelage, de chromage, d'argenture, de placage or, de dorure ainsi que d'oxydation, de complexes de remplissage des gaz, de chaînes de montage semi-automatiques et manuelles, et bénéficie d'une puissance électrique exceptionnelle s'élevant à 765 kW. En 1971, l'usine emploie six cent quatre vingt deux salariés.
CommentaireEglise


Note**Données issues du portail patrimoine.bzh édité par le Service régional de l'Inventaire


Informations

FondsJoseph des Bouillons
Sujet(s)usine de petite métallurgie
Identifiant4J_35236_02_0046
Matériauxardoise, matériau synthétique en couverture, métal en couverture
Matériaux des mursbéton, béton armé, parpaing de béton


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