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Manoir, la Mettrie (Saint-Samson-sur-Rance)

Description

Analyse *L'aménagement de l'espace autour du logis seigneurial participe à l'apparat de cet édifice, dont le domaine n'a pas été démantelé. Les états de section du cadastre de 1845 nous indiquent son organisation. Deux avenues plantées menaient à la cour principale : « la grande avenue des tilleuls » et « l'avenue des petits tilleuls ».Le logis principal est à double orientation : est sur la cour et ouest sur le petit jardin arrière suivi d'une pépinière qui étaient clos de murs. La cour était bordée au nord d'une aile de communs puis d'une basse cour. Les bâtiments et le jardin de la métairie étaient séparés du logis et longeaient l'avenue des petits tilleuls. Un grand jardin à la française avait été conçu avec deux pavillons d'angle, dont l'un porte le nom de cabinet de l'entrée. Au sud est, en bordure de la Rance, était situé l'ancien vivier seigneurial. Un pavillon nommé "le magasin" donnait directement sur les rives de la Rance et devait servir d'entrepôt.Hormis les souches de cheminées et des parties de corniche en pierre de taille des faluns, l'ensemble du gros œuvre est en moellons de granite. La corniche du pavillon nord est en bois. A l'origine, les façades étaient recouvertes d'un enduit de chaux.
Historique *La Mettrie appartenait du 16e siècle à la fin du 19e siècle à la famille Ferron. Selon certaines sources le domaine avait été acheté par la famille Ferron de la Sigonnière (en Saint-Juvat) aux environs de 1570. Julienne Gallier, citée en 1598, est l'épouse de Guillaume Ferron, qualifié de sieur de la Mettrie. Au début du 20e siècle, à la mort de la veuve du dernier membre de la branche Ferron de la Sigonnière, le domaine est vendu à Amédée de Saint-Méloir, habitant Neuville en Taden, qui le revend en 1927 à Paul Coinon de Dinard. En 1930, la propriété passe entre les mains de la famille actuelle.Le logis tel qu'il se présente aujourd'hui a été considérablement agrandi et modifié depuis son origine. Les travées irrégulières et les transformations des portes et fenêtres rendent compte de ces multiples remaniements dans le temps. Toutefois, l’absence d'éléments anciens dans le second œuvre complique l'analyse architecturale. De la fin du 16e siècle, peut remonter l'un des pavillons, l'autre ayant été rajouté au 18e siècle. Le corps central avec ses souches de cheminées en pierre de taille des faluns peut être attribuable à une campagne du 17e siècle. La plus haute souche de cheminée porte une date de 1789, qui indique une période de remaniements. Les épis de faîtage en zinc des pavillons sont des transformations du début du 20e siècle liées au rachat de la propriété à cette période. Les communs sont reconstruits au 18e siècle, dans cet alignement des anciennes ouvertures ont été réemployées.


Note**Données issues du portail patrimoine.bzh édité par le Service régional de l'Inventaire


Informations

FondsJoseph des Bouillons
Sujet(s)manoir
Identifiant4J_22327_01_0012
Matériauxardoise
Matériaux des mursgranite, moellon, falun


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