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Bourg (Tréméreuc)

Description

Analyse *Le bourg de la commune de Tréméreuc abritent des maisons anciennes construites en moellons de granites et de granulites. Les rues sont constituées d'un ensemble d'alignement de part et d'autre de l'église que l'on retrouve à la rue Perthus de l'Enfer, la rue de l’Église, la place de la Butte, la rue de la Forge. En descendant le bourg, on remarque la présence d'une élégante propriété composée d'un alignement et de dépendances portant le nom de la Herviais. A l'origine, cet ensemble devait être un ancien manoir comme nous l'indique le cadastre napoléonien. La cheminée intérieure datable du 17e siècle nous renseigne sur l'ancienneté de l'édifice. Aujourd'hui, l'ensemble se présente comme un logis respectueusement restauré et valorisé par son environnement. De part et d'autre des rues de Dinard et de Bel Air, on observe une concentration de logis édifiés dans la seconde moitié du 19e siècle et au début du 20e siècle. Ces maisons sont conforme au style des ingénieurs de la Côte d’Émeraude par l’élégance des proportions, la symétrie des ouvertures, l’absence de décor, la toiture à croupes et la forme des lucarnes. Ces édifices témoignent de l'influence du modèle architectural des ingérieurs, des villas balnéaires jusqu'au sud du territoire Rance-Côte d’Émeraude au cours du 19e siècle. La maison située au 11 rue de Bel Air témoigne de cette période. L'édifice fut construit dans un style ingénieur par Jean-Marie Lemoine, capitaine de marine en 1864. Au 20e siècle, les constructions s'adaptent au mouvement architectural en vogue en lien avec l'industrialisation croissante. Deux maisons des années 1950 reprennent notamment le style néo-breton, notamment près de la ligne ferroviaire et des axes routiers.
Historique *Le bourg de la commune de Tréméreuc s'est construit autour de l'église paroissiale Saint-Laurent édifiée dès le 12e siècle. Les premiers cadastres napoléoniens nous le confirment. L'église paroissiale est un élément patrimonial important au sein de la commune en raison de son ancienneté et de sa place dans le tissu urbain ancien. Au fil des siècles, de nombreuses maisons se sont construites autour de l'église paroissiale. La majorité date des 17e, 18e et 19e siècles. Le bourg, par son bâti ancien, a conservé son caractère authentique puisqu'il a été relativement peu remanié.A partir du 19e siècle, le bourg s'est étendu et agrandit avec la création de la route nationale 166 reliant Vannes à Plöermel en 1824. A partir de cette date, de nombreuses constructions s'alignent de part et d'autre du principal axe routier de la commune. La création d'une halte ferroviaire a accéléré le processus d'urbanisation. Le recensement de la population fait apparaître une très forte proportion de marins au 19e siècle et 20e siècle, dont l'activité aura des conséquences sur l'architecture. De part et d'autre de la rue de Dinard et de Bel-Air, on observe une concentration de logis édifiés dans la seconde moitié du 19e siècle et au début du 20e siècle. Ces maisons sont conformes au style des ingénieurs de la Côte d’Émeraude par l’élégance des proportions, la symétrie des ouvertures, l’absence de décor, la toiture à croupes et la forme des lucarnes.Suite à une urbanisation croissante, la commune s'est développée dans la première moitié du 20e siècle, en parallèle d'une évolution progressive des styles. Les constructions se sont implantées le long des axes de communication, de manière aléatoire. Aujourd'hui, le tissu urbain est dénaturé par l'implantation de multiples maisons individuelles et lotissements entre le bourg et les écarts.


Note**Données issues du portail patrimoine.bzh édité par le Service régional de l'Inventaire


Informations

FondsJoseph des Bouillons
Sujet(s)bourg, maison
Identifiant4J_22368_01_0003
Matériauxardoise
Matériaux des mursgranite, moellon, béton


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